Zum Inhalt springen

Dans quel monde vivons-nous?

 Trop habitués à recevoir des informations, nous avons tendance à oublier qu’informer veut d’abord dire former, façonner.

Le monde désire qu’on lui rétorque, disait la poète autrichienne Ilse Aichinger.

Ce qui nous touche, nous cerne et nous concerne ne devient compréhensible qu’au cours d’une interaction soutenue, toute activité en témoigne: le travail manuel, artisanale, paysan, la navigation aussi bien que les recherches scientifiques et artistiques les plus poussées.
Pour les anciens, le cosmos était la preuve tangible d’un ordre fiable et  éternel.
Avec la découverte de l’évolution et l’avènement de la physique moderne,  nous nous retrouvons dans un univers en transformation,  du plus petit au plus grand, création et destruction s’entremêlent.

 Est-ce-à-dire que nous sommes les jouets de forces anonymes, ou au contraire, nos actions et nos omissions pourraient-elles avoir de l’importance?
Après avoir cru être seuls face à un univers indifférent dans lequel l’apparition de la vie et de l’être humain semblait un phénomène hautement invraisemblable et marginal, nous risquons d’être pris de vertige en réalisant que ce que nous faisons ou ne faisons pas peut-être décisif.

 Si notre concours à tout ce qui se passe est un facteur non négligeable, comment faire face à cette responsabilité?
Quelles sont les ressource à mobiliser pour correspondre un tant soit peu à la tâche que devient par là-même ce que nous appelons réalité?

auf deutsch